Deux interventions sont couramment pratiquées pour traiter l’instabilité rotulienne : la reconstruction du MPFL (Medial Patello Femoral Ligament) et la transposition de la tubérosité tibiale antérieure.
Le type d’intervention est décidé au décours de la consultation en fonction de l’examen clinique et de l’analyse des examens d’imagerie.
Reconstruction du MPFL
Le principe est de reconstruire ce ligament lésé lors des épisodes d’instabilité de la rotule, à l’aide d’une autogreffe de droit interne (=Gracilis), donc prélevée sur le genou du patient lui-même.
Comme le ligament natif, ce néo-ligament sera inséré sur la facette médiale de la rotule et sur la face médiale du fémur,
à la partie proximale du condyle fémoral médial. L’intervention nécessite plusieurs incisions courtes. Dans certains cas, une exploration de l’articulation par arthroscopie doit être effectuée.
Premier temps opératoire : prélèvement du transplant au niveau de son insertion tibiale
Deuxième temps : Fixation du transplant sur la rotule (à l’aide d’ancres)
Troisième temps : Passage de la greffe sous le muscle vaste médial et fixation fémorale par une vis résorbable
Suites opératoires
La sortie de la clinique est autorisée dès que le contrôle de la douleur est satisfaisant.
Il doit suivre un traitement anti-douleurs et anti-coagulant pour limiter le risque de phlébite.
La marche et l’appui sont autorisés en fonction de la douleur, sous réserve de l’utilisation de béquilles les premières semaines après l’intervention.
La rééducation doit être débutée dans les 7 à 10 jours suivant l’intervention et doit être douce initialement, adaptée à la douleur post-opératoire.
Une consultation de contrôle aura lieu 1 mois après l’opération.
Résultats et Risques
Le but de l’intervention est de stabiliser la rotule et d’atténuer les douleurs liées à cette instabilité.
Le risque principal est la récidive d’instabilité par nouveau traumatisme du genou. Une rééducation soigneuse permet de diminuer ce risque.
Il existe également des risques de :
- Raideur du genou : rare : par excès de contrainte de la greffe sur la rotule : nécessite dans certains cas une réintervention.
- Infection : rare : comme pour chaque intervention chirurgicale.
- Hématome post-opératoire : rare. Nécessite l’application régulière de glace.
- Algodystrophie : rare. Responsable de douleur et raideur prenant plusieurs mois à guérir.
Transposition de la TTA (Tubérosité Tibiale Antérieure)
Le principe est de stabiliser la rotule en abaissant et en médialisant l’insertion du tendon rotulien au niveau de la TTA, pour diminuer la hauteur de la rotule, qui favorise l’instabilité.
Premier temps : Prélèvement d’une baguette osseuse de 8cm*2cm au niveau de l’insertion du tendon rotulien.
Deuxième temps : Abaissement (1cm environ) et médialisation (5mm environ) de la TTA
Troisième temps : Fixation par deux vis métalliques.
Suites opératoires
La sortie de la clinique est autorisée dès que le contrôle de la douleur est satisfaisant.
Il doit suivre un traitement anti-douleurs et anti-coagulant pour limiter le risque de phlébite.
L’appui est interdit pendant 45jours, pour permettre la consolidation de la baguette osseuse en bonne position. La marche est autorisée sans appui, à l’aide de béquilles pendant les 6 premières semaines.
La rééducation doit être débutée dans les 7 à 10 jours suivant l’intervention et doit être douce initialement, adaptée à la douleur post-opératoire.
Une consultation de contrôle aura lieu 1 mois après l’opération.
Résultats et Risques
Le but de l’intervention est de stabiliser la rotule et d’atténuer les douleurs liées à cette instabilité.
Le risque principal est la récidive d’instabilité par nouveau traumatisme du genou. Une rééducation soigneuse permet de diminuer ce risque.
Il existe également des risques de :
- Déplacement secondaire de la TTA : rare : nécessitant une réintervention pour fixation itérative
- Non-consolidation de la TTA : rare : pour limiter le risque, la ocnsommation de tabac est fortement déconseillée les semaines avant et après l’intervention
- Raideur du genou : rare : nécessitant parfois une mobilisation sous anesthésie voire une réintervention.
- Infection : rare : comme pour chaque intervention chirurgicale.
- Hématome post-opératoire : rare. Nécessite l’application régulière de glace.
- Algodystrophie : rare : Responsable de douleur et raideur prenant plusieurs mois à guérir.