Les ischios-jambiers
La réinsertion des ischios-jambiers s’effectue par l’intermédiaire d’ancres implantées dans la tubérosité ischiatique.
Le patient est installé sur le ventre, et une incision postérieure d’environ 10cm est pratiquée.
Il se peut que le tendon soit trop rétracté, ou trop abîmé pour être réinséré. Dans ce cas, une résection de la partie « cicatricielle » est effectuée ainsi que l’évacuation de l’hématome post-traumatique.
Suites opératoires
La sortie de la clinique est autorisée dès que le contrôle de la douleur est satisfaisant.
Il doit suivre un traitement anti-douleurs et anti-coagulant pour limiter le risque de phlébite.
L’appui est interdit pendant les 6 premières semaines après l’intervention. La marche sans appui est autorisée en fonction de la douleur, sous réserve de l’utilisation de béquilles.
La rééducation doit être débutée dans les 7 à 10 jours suivant l’intervention et doit être douce initialement, adaptée à la douleur post-opératoire.
Une consultation de contrôle aura lieu 1 mois après l’opération.
Résultats et Risques
Les deux risques principaux liés à la réinsertion des ischios-jambiers sont :
- Récidive de la lésion par non-cicatrisation. Ce risque peut être diminué en arrêtant toute intoxication tabagique
- Lésion nerveuse : rare : en effet la proximité du nerf sciatique l’expose à des complications opératoires : étirement, échauffement ou section. Une réintervention peut être décidée en fonction des symptômes après l’intervention.
Il existe également des risques de :
- Infection : rare : comme pour chaque intervention chirurgicale.
- Hématome post-opératoire : rare. Nécessite l’application régulière de glace, exceptionnellement une évacuation chirurgicale.
Tendon quadricipital
Le principe de l’intervention est de réinsérer le tendon quadricipital rompu, sur la rotule afin d’obtenir une cicatrisation permettant de retrouver une extension active de la jambe.
Une incision sur l’avant du genou d’environ 10cm est nécessaire. L’hématome est évacué, le tendon restant est avivé ainsi que la partie proximale de la rotule pour optimiser la cicatrisation.
Ensuite la réinsertion s’effectue par des fils hautement résistants passés dans 3 à 4 tunnels forés verticalement dans la rotule. Ces fils sont noués à la partie inférieure de la rotule. Cette réinsertion peut être renforcée par une suture du tendon sur les tissus autour de la rotule (« surtout » rotulien).
Le patient est ensuite immobilisé dans une attelle de Zimmer, en extension.
Suites opératoires
La sortie de la clinique est autorisée dès que le contrôle de la douleur est satisfaisant.
Il doit suivre un traitement anti-douleurs et anti-coagulant pour limiter le risque de phlébite.
L’appui est autorisé uniquement avec le genou en extension avec l’attelle de Zimmer pendant les 6 premières semaines après l’intervention. L’utilisation de béquilles pendant 6 semaines est recommandée.
La rééducation doit être débutée dans les 7 à 10 jours suivant l’intervention et doit être douce initialement, adaptée à la douleur post-opératoire, avec une flexion progressive selon les consignes de votre chirurgien.
Une consultation de contrôle aura lieu 1 mois après l’opération.
Résultats et Risques
Le risque principal est le risque de re-rupture du tendon quadricipital par cicatrisation incomplète. Pour limiter ce risque, toute intoxication tabagique doit être arrêtée, et les consignes de rééducation doivent être suivie de manière stricte.
Il existe également des risques de :
- Infection : rare : comme pour chaque intervention chirurgicale.
- Hématome post-opératoire : rare. Nécessite l’application régulière de glace et exceptionnellement une réintervention.
- Algodystrophie : rare : Responsable de douleur et raideur prenant plusieurs mois à guérir.
Rupture du Tendon rotulien (ou ligament patellaire)
Le principe de l’intervention est de réparer (suturer) et/ou réinsérer le tendon rotulien sur la rotule afin d’obtenir une cicatrisation permettant de retrouver une extension active de la jambe.
Une incision sur l’avant du genou d’environ 10cm est nécessaire. Le tendon restant est avivé puis suturé bout-à-bout si cela est possible. Ensuite, une réinsertion trans-osseuse dans la rotule est réalisée par des fils hautement résistants passés dans 3 à 4 tunnels forés verticalement dans la rotule. Ces fils sont noués à la partie supérieure de la rotule.
Afin d’optimiser les chances de cicatrisation, un renfort (« cadrage ») est nécessaire. Il est réalisé soit par une autogreffe avec le tendon du droit interne, prélèvé sur le patient lui-même, soit à l’aide de fil métallique. Ce cadrage est passé dans la rotule est dans le tubérosité tibiale antérieure.
Le patient est ensuite immobilisé dans une attelle de Zimmer, en extension.
Suites opératoires
La sortie de la clinique est autorisée dès que le contrôle de la douleur est satisfaisant.
Il doit suivre un traitement anti-douleurs et anti-coagulant pour limiter le risque de phlébite.
L’appui est autorisé uniquement avec le genou en extension avec l’attelle de Zimmer pendant les 6 premières semaines après l’intervention. L’utilisation de béquilles pendant 6 semaines est recommandée.
La rééducation doit être débutée dans les 7 à 10 jours suivant l’intervention et doit être douce initialement, adaptée à la douleur post-opératoire, avec une flexion progressive selon les consignes de votre chirurgien.
Une consultation de contrôle aura lieu 1 mois après l’opération.
Résultats et Risques
Le risque principal est le risque de re-rupture du tendon rotulien par cicatrisation incomplète. Pour limiter ce risque, toute intoxication tabagique doit être arrêtée, et les consignes de rééducation doivent être suivie de manière stricte.
Il existe également des risques de :
- Infection : rare : comme pour chaque intervention chirurgicale.
- Hématome post-opératoire : rare. Nécessite l’application régulière de glace et exceptionnellement une réintervention.
- Algodystrophie : rare : Responsable de douleur et raideur prenant plusieurs mois à guérir.
A noter que le retrait du fil de cadrage métallique est à envisager dans les mois suivant l’intervention.
Tendinopathie rotulienne
L’intervention est spécifique à chaque patient en fonction de ses symptômes et des atteintes visualisées sur les examens d’imagerie. Plusieurs gestes peuvent être associés. L’intervention peut se dérouler sous arthroscopie ou « à ciel ouvert » en fonction des lésions.
Trois gestes chirurgicaux peuvent être réalisés : la résection de la pointe de la rotule, l’excision de tissus pathologiques intra-tendineux et le peignage du tendon rotulien.
Résection de la pointe de la rotule
La pointe de la rotule peut être le siège de calcification ou d’une zone d’inflammation chronique du tendon rotulien. En retirant la pointe de la rotule sous arthroscopie ou à ciel ouvert, l’inflammation locale diminue, ce qui améliore les douleurs.
Excision de tissus pathologiques intra-tendineux
La tendinopathie rotulienne se caractérise par une inflammation et des douleurs chroniques liées à des micro-traumatismes répétés. Ces derniers entrainent des successions de lésions multiples qui cicatrisent en formant des nodules et des zones cicatricielles douloureuses. La chirurgie à ciel ouvert permet la résection de ces zones formées de nodules et de fibrose cicatricielle.
Peignage du tendon rotulien
Enfin, aux deux gestes précédents, nous associons le plus souvent un « peignage » du tendon rotulien. Ce geste consiste à inciser le tendon dans le sens des fibres pour créer artificiellement des lésions et stimuler ainsi la cicatrisation et la guérison de la tendinopathie.
Suites opératoires
La sortie de la clinique est autorisée dès que le contrôle de la douleur est satisfaisant.
Il doit suivre un traitement anti-douleurs et anti-coagulant pour limiter le risque de phlébite.
L’appui est autorisé uniquement avec le genou en extension avec l’attelle de Zimmer pendant les premières semaines après l’intervention. L’utilisation de béquilles pendant 6 semaines est recommandée.
La rééducation doit être débutée dans les 7 à 10 jours suivant l’intervention et doit être douce initialement, adaptée à la douleur post-opératoire, avec une flexion progressive selon les consignes de votre chirurgien.
Une consultation de contrôle aura lieu 1 mois après l’opération.
Résultats et Risques
Après ce type de chirurgie, près de 80% sont soulagés des douleurs et peuvent reprendre leur activité physique.
Les risques principaux sont :
- Infection : rare : comme pour chaque intervention chirurgicale
- Hématome post-opératoire : rare. Nécessite l’application régulière de glace
- Rupture du tendon rotulien. Rare. La tendinoapthie rotulienne est connue pour fragiliser le tendon.
- Douleurs résiduelles : malgré l’intervention, 20% des patients ne seront pas soulagés ou incomplètement soulagés de leurs douleurs
Le fascia lata ou syndrome de l’essuie-glace ou de la bandelette ilio-tibiale
Le principe de l’intervention est d’atténuer le conflit entre le fascia lata et l’épicondyle latéral afin de diminuer l’inflammation locale et les douleurs qui en découlent.
En fonction des situations, la chirurgie peut se faire sous arthroscopie ou à ciel ouvert.
L’intervention consiste en une section et/ou débridement de la partie postérieure des fibres de la bandelette ilio-tibiale.
Suites opératoires
La sortie de la clinique est autorisée dès que le contrôle de la douleur est satisfaisant.
Il doit suivre un traitement anti-douleurs et anti-coagulant pour limiter le risque de phlébite.
L’appui total et la mobilisation libre sont autorisés. L’utilisation de béquilles est conseillée les quelques jours suivant l’intervention.
La rééducation doit être débutée dans les 7 à 10 jours suivant l’intervention.
Une consultation de contrôle aura lieu 1 mois après l’opération.
La reprise des sports s’effectue entre 2 et 3 mois après l’intervention.
Résultats et Risques
Les résultats ne sont pas très prédictibles après ce type de chirurgie, qui est réservée aux patients dont tous les traitements médicaux ont échoué depuis plusieurs mois.
Les risques principaux sont :
- Infection : exceptionnelle : comme pour chaque intervention chirurgicale
- Hématome post-opératoire : rare. Nécessite l’application régulière de glace
- Douleurs résiduelles : malgré l’intervention, certains patients ne seront pas soulagés ou incomplètement soulagés de leurs douleurs.