Le principe de la prothèse du genou est de remplacer les surfaces articulaires pathologiques (touchées par l’arthrose par des implants spécifiques.
Les prothèses sont composées d’un alliage de matériaux dont le chrome, le cobalt, le nickel et le titane. La prothèse peut être fixée à l’os le plus souvent par du ciment, ou dans certains cas par impaction, sans interposition de ciment. La surface de glissement entre les composants prothétiques est constituée de polyéthylène à haute résistance.
Nous disposons d’implants hypoallergéniques, limitant le risque d’allergie post-opératoires à certains composants.
En fonction de la localisation de l’arthrose dans votre genou et de vos symptômes, votre chirurgien peut décider de réaliser une prothèse uni-compartimentale (PUC ou « demi-prothèse ») ou une prothèse totale de genou.
Prothèse Uni-Compartimentale du genou (PUC)
Elle a pour but de remplacer un seul compartiment du genou, le compartiment fémoro-tibial interne dans la plupart des cas. La PUC est composée de 3 implants : un implant tibial, un implant fémoral et une surface de glissement appelée « Polyéthylène ».
Suites opératoires
La sortie de la clinique est autorisée dès que le contrôle de la douleur est satisfaisant, en général autour du 5èmejour.
Il doit suivre un traitement anti-douleurs et anti-coagulant pour limiter le risque de phlébite.
La marche et l’appui sont autorisés en fonction de la douleur, sous réserve de l’utilisation de béquilles les premières semaines après l’intervention.
La rééducation doit être débutée dans les 7 à 10 jours suivant l’intervention et doit être douce initialement, adaptée à la douleur post-opératoire. La kinésithérapie en centre de rééducation n’est pas obligatoire. Dans tous les cas, elle ne sera pas débutée avant 1 mois post-opératoire.
Des soins de pansement sont nécessaires 3*/semaines jusqu’à cicatrisation de la peau.
Une consultation de contrôle aura lieu 1 mois après l’opération.
Un contrôle régulier (tous les 2ans environ) est nécessaire à long terme pour évaluer l’usure de la prothèse.
Résultats et Risques
Le but de l’intervention est de retrouver un genou mobile et indolore, ce qui est le cas dans plus de 80% des cas.
Les deux risques principaux liés à la mise en place d’une prothèse du genou sont
- Le descellement : (= « durée de vie »). En moyenne 10 à 15 ans environ après l’intervention, mais le délai peut varier considérablement d’un patient à un autre, en fonction des contraintes exercées sur la prothèse. Le descellement se manifeste par des douleurs et nécessite une réopération pour changement de la prothèse lorsque les symptômes sont trop importants.
- L’infection : moins de 1%. Peut nécessiter une ou plusieurs réinterventions notamment pour changer la prothèse dans certains cas, et une prise d’antibiotiques pendant plusieurs semaines.
Il existe également des risques de :
- Raideur du genou : rare : nécessite dans certains cas une mobilisation sous anesthésie générale ou une réintervention pour « libération » du genou.
- Hématome post-opératoire : La survenue d’un hématome est courante après une prothèse du genou. Il peut être favorisé par certains traitements (Aspirine par exemple). S’il est trop important, il peut nécessiter une évacuation chirurgicale.
- Douleurs résiduelles : 10 à 15% des patients restent gênés par leur genou, sans qu’aucune cause ne soit retrouvée. Néanmoins cette gêne est souvent moins intense qu’avant l’opération.
- Algodystrophie : rare. Responsable de douleur et raideur prenant plusieurs mois à guérir.
Prothèse totale du genou (PTG)
Elle a pour but de remplacer les trois compartiments du genou : fémoro-tibial interne et externe, et fémoro-patellaire. La PTG est composée de 4 implants : un implant tibial, un implant fémoral, une surface de glissement entre les deux appelée « Polyéthylène » et un implant rotulien.
Suites opératoires
La sortie de la clinique est autorisée dès que le contrôle de la douleur est satisfaisant, en général autour du 7èmejour.
Il doit suivre un traitement anti-douleurs et anti-coagulant pour limiter le risque de phlébite.
La marche et l’appui sont autorisés en fonction de la douleur, sous réserve de l’utilisation de béquilles les premières semaines après l’intervention.
La rééducation doit être débutée dans les 7 à 10 jours suivant l’intervention et doit être douce initialement, adaptée à la douleur post-opératoire. La kinésithérapie en centre de rééducation n’est pas obligatoire. Dans tous les cas, elle ne sera pas débutée avant 1 mois post-opératoire.
Des soins de pansement sont nécessaires 3*/semaines jusqu’à cicatrisation de la peau.
Une consultation de contrôle aura lieu 1 mois après l’opération.
Un contrôle régulier (tous les 2ans environ) est nécessaire à long terme pour évaluer l’usure de la prothèse.
Résultats et Risques
Le but de l’intervention est de retrouver un genou mobile et indolore, ce qui est le cas dans plus de 80% des cas.
Les deux risques principaux liés à la mise en place d’une prothèse du genou sont
- Le descellement : (= « durée de vie »). En moyenne 15 ans environ après l’intervention, mais le délai peut varier considérablement d’un patient à un autre, en fonction des contraintes exercées sur la prothèse. Le descellement se manifeste par des douleurs et nécessite une réopération pour changement de la prothèse lorsque les symptômes sont trop importants.
- L’infection : moins de 1%. Peut nécessiter une ou plusieurs réinterventions notamment pour changer la prothèse dans certains cas, et une prise d’antibiotiques pendant plusieurs semaines.
Il existe également des risques de :
- Raideur du genou : rare : nécessite dans certains cas une mobilisation sous anesthésie générale ou une réintervention pour « libération » du genou.
- Hématome post-opératoire : La survenue d’un hématome est courante après une prothèse du genou. Il peut être favorisé par certains traitements (Aspirine par exemple). S’il est trop important, il peut nécessiter une évacuation chirurgicale.
- Douleurs résiduelles : 10 à 15% des patients restent gênés par leur genou, sans qu’aucune cause ne soit retrouvée. Néanmoins cette gêne est souvent moins intense qu’avant l’opération.
- Algodystrophie : rare. Responsable de douleur et raideur prenant plusieurs mois à guérir.