Désormais, toutes les interventions réalisées sur les ménisques se déroulent sous arthroscopie. Deux voire trois courtes incisions sont nécessaires. Une incision servira à placer une caméra à l’intérieur du genou afin d’effectuer un bilan complet des lésions (ménisques mais aussi ligaments et cartilages). Le genou est alors gonflé d’eau ou d’air. Les autres incisions serviront à introduire les instruments utilisés pour réaliser l’intervention.
En fonction des lésions, une méniscectomie partielle ou une réparation du ménisque sera réalisée.
Méniscectomie partielle
Lorsque la lésion du ménisque n’est pas réparable (trop ancienne, non liée à une rupture du ligament croisé antérieur ou située dans une zone qui ne cicatrise pas par exemple), le principe de l’intervention sera de retirer la zone lésée (et non l’intégralité) du ménisque, responsable des symptômes. On parle alors de « meniscectomie partielle » ou de « régularisation méniscale ».
Suites opératoires
La méniscectomie partielle se déroule le plus souvent en ambulatoire, c’est-à-dire que le patient peut quitter la clinique le soir de l’intervention.
Il doit suivre un traitement anti-douleurs et anti-coagulant pour limiter le risque de phlébite.
La marche et l’appui sont autorisés en fonction de la douleur, sous réserve de l’utilisation de béquilles les premiers jours après l’intervention. Quelques séances de rééducation seront également nécessaires pour aider à retrouver des mobilités satisfaisantes et lutter contre le gonflement post-opératoire.
Une consultation de contrôle aura lieu 1 mois après l’opération.
Résultats et Risques
Le but de l’intervention est de supprimer les principaux symptômes liés à la lésion méniscale : blocage, douleur localisée, sensation d’instabilité.
Le risque principal est le risque de douleurs résiduelles qui peuvent également être en lien avec des lésions sous-jacentes, notamment cartilagineuses chez des patients présentant des prémices d’arthrose.
Il existe également des risques exceptionnels :
- Infection : comme pour chaque intervention chirurgicale. Cependant le risque est très faible du fait de l’irrigation continue de l’articulation à l’eau stérile.
- Hématome post-opératoire : Nécessite l’application régulière de glace.
- Algodystrophie : Responsable de douleur et raideur prenant plusieurs mois à guérir.
Réparation méniscale (suture méniscale, réinsertion méniscale)
Lorsque la lésion du ménisque est traumatique, associée à une rupture du ligament croisé antérieur ou située dans une zone où elle peut cicatriser, il est possible d’envisager une réparation du ménisque.
Le principe de l’intervention sera de « refixer » le ménisque à la capsule articulaire au moyen d’un dispositif spécifique (ancre + fil résorbable), ou uniquement du fil résorbable, en fonction de la localisation de la lésion. On parle alors de suture méniscale.
Suites opératoires
Les suites opératoires sont un peu plus exigeantes qu’après méniscectomie partielle. En effet, il faut rester prudent pour espérer une cicatrisation optimale de la lésion réparée. L’intervention se déroule le plus souvent en ambulatoire, c’est-à-dire que le patient peut quitter la clinique le soir de l’intervention. Il doit suivre un traitement anti-douleurs et anti-coagulant pour limiter le risque de phlébite. La marche et l’appui sont autorisés en fonction de la douleur, sous réserve de l’utilisation de béquilles les premiers jours après l’intervention. Quelques séances de rééducation seront également nécessaires pour aider à retrouver des mobilités satisfaisantes et lutter contre le gonflement post-opératoire. La flexion du genou est souvent limitée à 90° les premières semaines pour ne pas solliciter trop la réparation. Une consultation de contrôle aura lieu 1 mois après l’opération.
Résultats et Risques
Le but de l’intervention est de supprimer les principaux symptômes liés à la lésion méniscale : blocage, douleur localisée, sensation d’instabilité.
Le risque principal est le risque de non cicatrisation de la lésion (15%), nécessitant le plus souvent une réintervention sous arthroscopie pour méniscectomie partielle de la lésion n’ayant pas cicatrisée. Des douleurs résiduelles peuvent également persister, souvent en lien avec des lésions sous-jacentes, notamment cartilagineuses ou liées à des gestes associés durant l’intervention comme une reconstruction du LCA.
Il existe également des risques exceptionnels :
- Infection : comme pour chaque intervention chirurgicale. Cependant le risque est très faible du fait de l’irrigation continue de l’articulation à l’eau stérile.
- Hématome post-opératoire : rare. Nécessite l’application régulière de glace.
- Algodystrophie : Responsable de douleur et raideur prenant plusieurs mois à guérir.